le 08 Novembre 2010
STOP !!!!
ARRETEZ D'ENVOYER DES MESSAGES VIA LE SITE. JE NE RECOIS QUE DES MESSAGES VIDES. JE NE PEUX PAS LES LIRE. SI VOUS VOULEZ M'ECRIRE C'EST ICI: yann_facchin@yahoo.fr
TSIOLEONE (merci en Maré)
 
le 02 Février 2009
Ca fait 6 mois que je n'ai pas remis à jour ce site (et ma vie en même temps). Fini le boulot, le projet arrivant à terme je me suis fait licensié en bonne et due forme, puis j'ai refusé un poste similaire sur la construction d'un port dans le nord. Alors je suis en vacances. Je prépare notre prochain déménagement pour Maré, une île de 40kmx40km, fin Février. On devrait y rester 6 mois, peut-être plus...
Il y a ici 4 populations bien distinctes: les kanaks, les caldoches, les métropolitains (ou zoreilles) et les asiatiques et peuples des îles autour. En calédonie, le peuple indigène est le peuple kanak. Rien à voir avec les aborigènes australiens, si ce n'est la couleur de leur peau. Ici, les kanaks sont intégrés au monde pervers des blancs. A Nouméa, beaucoup vivent comme des blancs. En dehors de Nouméa, en brousse, les kanaks vivent en tribus et obéissent aux règles de la tribu. Ils ne brûlent pas vivant, les gens qui ont le sida comme en Nouvelle-Guinée, mais on suit des lois coutumières.
Les caldoches sont les descendants des colons. Ceux rencontrés sont plutôt rustres et n'aiment pas grand monde (un streaptease nommé "enculé de kanak" montre un peu la face caché de leur vie).
Les métros, ou zoreilles, sont là temporairement. Ils prennent l'avion de France, atterrissent, se croient en France et critiquent tout ce qui pourrait être différent à la France, essaient de se faire un max de thune puis retournent chez eux la valise pleine de photos à montrer aux amis lors de soirées diapo, hitoire de rendre jaloux ses compatriotes.
Les asiatiques et autres peuples des îles alentours, sont les commerçants et première main d'oeuvre de Calédonie. Plutôt discrets, ils montent des business et vivent leur vie tranquille sous le soleil.
Depuis peu, et suite à une émission diffusée sur M6, qui a fait hurler la Calédonie, on voit débarquer des troupeaux de zoreilles qui plein d'espoir et pour échapper à "la crise", débarque sur la micro île. C'est vrai qu'il y a du travail en Calédonie, mais pour une population assez restreinte. De plus les emplois locaux sont favorisés donc, si on n'a pas de compétences spéciales ce n'est pas la peine de venir. Ce qu'à oublié de précisé M6 aussi, c'est qu'ici la vie est exceptionnellement coûteuse. La baguette de pain est à 1€, le prix de la bouffe est multiplié par 2 ou 3, sans compter l'électricité une des plus chère du monde, internet à pas moins de 60€ pour une connection de base ADSL, l'eau et le téléphone ultra chères. Bref, quand on vit ici, il faut s'accrocher, être venu avec un petit pécule ou vivre en tribu et se contenter de vivre simplement, sans toutes les conneries qu'on essaie de nous faire croire indispensables...
 
le 01 Aout 2008
Pain, fromage et charcuterie. Voilà ce que pourrait être le titre de ce nouveau chapitre. La claque à laquelle on s’attendait, on n’a pas pu l’éviter. Les gens nous demande si la vie de bohème ce n’est pas trop compliqué… Je dirais que c’est la vie qu’on mène aujourd’hui qui l’est. On est parvenu avec succès à s’affranchir des étapes d’intégration à la société. Logement, travail, sécurité sociale, compte en banque, téléphone, facture d’électricité, d’eau… l’intégration n’est pourtant pas encore complète : on n’a pas encore foutu les pieds à La Bodega « Quoi ?! T’es encore jamais allé à La Bodega ?! Mais ça fait combien de temps que t’es ici ?! », m’a-t-on dit. 2 mois qu’on est arrivé et on n’a pas encore mis les pieds dans le bar branché de la Calédonie… Bordel mais c’est quoi ces conneries ?! Alors je travaille. Responsable qualité de deux chantiers sur un site minier. Voilà. La semaine je loge sur le site, avec 5000 autres mecs et le week-end je rentre à Nouméa retrouver Marie-Eve qui travaille aussi. Ouah le cliché ! On requinque le compte en banque et on fout le camp. C’est le plan. Ca va durer une année, peut être plus… ou peut être moins.


Bread cheese and assorted cook meats. This could be the title for this new chapter. Welcome to the society. People use to ask us if our travelling life wasn’t too complicated… I would say the way of life we’ve got now is really complicated. We’ve been successful with all steps to get into the society. Accomodation, work, superannuation, bank account, phone, electricity bill, water…but our integration isn’t complete: we haven’t been to the Bodega yet “What ?! You’ve never been to the Bodega ?! How long have you been here for ?!”, someone asked me. 2 months we’ve been here and we haven’t been to the best freaking fashion Caledonian pub… What the fuck does this mean ? So I’m working. Quality manager on a mine site for 2 contracts. That’s it. During the week I stay on site with 5000 other guys and the week-end I get back to Noumea and stay with Marie-Eve who is working as well. How nice is this life? We put aside heaps of money and we leave. That’s the plan. It will like that for a year, maybe more… or maybe less.
 
le 05 Mai 2008
Fini l'Australie. On a vendu le van, et on prend l'avion demain probablement, pour Noumea... La masse de devoirs administratifs des prochains jours nous fera certainement oublie de penser a nos deux dernieres annees passees au pays des kangourous. Mais on est pret a se prendre une claque dans la gueule et faire face a ce qu'on redoute deja... Bienvenue dans la societe.


Australia is over. We sold the van and probably fly tomorrow to Noumea. We may not think about our 2 Australian years because of all the heavy administrative process we will have to manage the next days or weeks. But we are ready to fight against something we are already doubtful. Welcome to the society...
 
le 01 Mars 2008
On est finalement passe a Manilla. Marie-Eve a vole quelques fois, puis nous sommes partis chez Gary. On est reste quelques jours a Bingara dans sa nouvelle propriete de 2km x 4km puis Marie-Eve a pris l'avion pour la France. Moi je suis toujours a Bingara. Je monte un projet pour la fabrication d'un maison en botte de paille. Une maison ecolo. Les plans sont bientôt termines, ils ne reste plus qu'a planifier l'avancement du projet. Gary me laisse utiliser son quad alors je peux aller chercher des arbres pour la construction de la maison. Les murs seront recouverts d'enduis a base de chaux, l'electricite fournie par des panneaux solaire, l'eau de pluie sera reutilisee, et on utilisera un chauffage passif (soleil qui chauffe en hiver et pas en ete). De plus pour rafraichir l'interieur pendant l'ete on a prevu de mettre en place un puit canadien. Les plans ont quelque peu ete bouscules ces derniers temps. En fait ils ont juste ete repousses...


We ended going back to Manilla. Marie-Eve could fly several times and we went to Gary's. We stayed few days in Bingara on his new 2kmx4km propriety and Marie-Eve flew back to France. I am still in Bingara. I manage a straw bale house project. A green house. House plans are almost finished but I still have to plan the all project. Gary let me use his quad to look fot the trees we gonna chut down for the house. Wall will be covered with hydraulic lime mix, electricity is provided by solar panels, the rain waer is recycled and we will put a passive solar heating (sun heat the house in winter and not in summer). To cool down the house during summer time we planned to build a canadian well.. Travel plans have been changed for the last couple of weeks. Basically they have been put off...
 
le 03 Février 2008
Un mois plus tard, la récolte terminée et un peu moins pauvre, on descend vers le Sud, en direction d'Hobart, en passant par des parcs nationaux. En arrivant à Huonville, on recoit un coup de fil de Marie Claire: « On est à Hobart et on a casse le char ! »
On les retrouve au New Sydney Hotel après avoir visité l'usine de chocolat Cadbury comme promis à James quelques mois plus tôt. La voiture est morte et Marie Claire part wwoofer sur Burnie Island au Sud-Est de Hobart et Damien prend l'avion le lendemain pour Brisbane. Je filme les dernières minutes de mon documentaire avec Marie-Claire.
Le projet a commencé il y a 3 ans, et la première étape vient juste de se terminer. Soulagement. Prochaine étape: le montage, mais se sera très certainement en Nouvelle-Calédonie.


A month later, at the end of the cherry season and less poor than before, we head South through several National Parks. In Huonville, we receive a Marie-Claire phone call : « We are in Hobart and we broke the car ! »
We visit the Cadbury chocolate factory and meet them at the New Sydney Hotel. The car is dead and Marie-Claire go wwoofing on Burnie Island South East of Hobart and Damien catch a plane teh next day for Brisbane. I shoot the last minutes of my movie with Marie-Claire.
The project started 3 years ago and I finally reach the first step's end. Grest feeling. Next step: the editing in New Caledonia most probably.
 
le 04 Janvier 2008
L'air de la Tasmanie se rapproche bien plus de celui de la Nouvelle-Zélande que de celui du continent Australien. Ce qui se retrouve aussi dans la mentalité des habitants. Le paysage vert et vallonné est favorable à toutes sortes de cultures; comme la culture des cerises.
Nous sommes restés 1 mois à Scamander sur la côte Est à cueillir des cerises biologiques. C'est là-bas, que j'ai rencontré Marie-Claire, artiste Québequoise en voyage, cinquième et dernier sujet de mon documentaire. Elle voyage en voiture avec Damien, un francais rencontré à Sydney.


The Tasmanian fresh air is more comparable to the New-Zealand's one than the mainland's. The comparison works with the inhabitant's mentality as well. The green hilly landscape is perfect for many sorts of cultures like the cherry culture.
We stayed in Scamander on the East coast for a month picking organic cherries. There I met Marie-Claire, an artist from Quebec travelling in Oceania and fifth and last character of my documentary movie. She is travelling by car with Damien, a french guy met in Sydney.
 
le 20 Décembre 2007
Traversée du ferry: 10 heures. Départ le soir, arrivée le matin. Après une recherche infructueuse de travail, on décide de faire du Wwoofing à Lorrina, une communauté ecologiste.
Annie et Bart, le couple qui nous accueille sont des militants verts activistes. L'électricité leur est fournie par le soleil et l'eau canalisée, ils mangent le produit de leur culture, boivent le lait de leurs chèvres et travaillent la laine pour s'habiller. Les toilettes au fond du jardin sont au composte et le poele sert de four, plaque de cuisson et chauffage. La maison est faite de brique à base de terre et de paille et on se baigne nu dans le lac en contre-bas.
Passant leur temps à jouer aux cartes avec leurs 5 enfants et à se battre à savoir qui pourra jouer la prochaine partie, on a un peu de mal a s'intégrer réellement et on décide de partir juste avant Noël.


10 hours to cross the Tasman sea. Night departure and morning arrival. We spend a week to find a job. Because our research was unsuccesfull we decided to go wwoofing in an ecological community called Lorrina.
Our hosts Bart and Annie are green militantists and activists. The electricity is provided by the sun and a small dam, they eat everything they grow, drink their goath's milk and use felting to produce clothes. Compost toilets are in the garden in a huge old tree, the house is made with mud bricks and it uses to swim naked down in the lake.
Playing cards all the time with their 5 kids and fighting to play the next game we didn't manage very well to get really integrated in the gang and decided to leave a few days before christmas.
 
le 03 Décembre 2007
Au Grampians National Park, on retrouve Vincent, le frère d'Olivier, le premier sujet de mon film. On passera quelques jours avec lui avant de retrouver Zol à Melbourne. On avait reservé en Septembre le ferry pour la Tasmanie le 4 Décembre, dans une semaine.


In the Grampians National Park we meet Vincent, Olivier's brother. (Olivier was the first character of my movie). We'll spend a couple of days with him before going to Zol's in Mebourne. We booked in September the ferry boat to Tasmania for the 4th December, in a week.
 
le 22 Novembre 2007
A Collignan, proche de Mildura, on cueille des oranges. On s'était pourtant juré de ne plus jamais avoir quelque affaire que ce soit avec une orange, depuis Leeton un an et demi plus tôt...
Bref, là-bas on rencontre James, un Maori qui travaille en Australie pour une vie meilleure en Nouvelle-Zélande. On peut l'apercevoir se battre dans un bar dans le film« Once we were Warriors ». On lui a promis de visiter l'usine de chocolat Cadbury près de Hobart en Tasmanie et c'est ce que nous ferons 2 mois plus tard.
Après une semaine, on quitte Collignan, James que l'on reverra a Shepperton avant notre départ d'Australie, et Gordon surnommé « La Gorgogne » notre supérieur grognon, gronchon et pas aimable pour un sous.


In collignan, next to Mildura we pick oranges. Even if we sweared never doing it again since we've been in Leeton a year and half before...
There we meet James, a Maori who works in Australia for a better life in New Zealand. If you have the chance to watch « Once we were Warriors » movie you may see him fighting in a pub. We promised him to visit the Cadbury chocolate factory near Hobart in Tasmania.
After a week we leave Collignan and James we will meet him again before leaving Australia and Gordon nicknamed « The Gorgogne » our supervisor and tractor driver who was dodgy, grumpy and not really helpfull.
 

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